L’avantage de la pluie en vacances ,

   c’est qu’elle pousse à la lecture…

   C’est ainsi qu’en parcourant les titres d’une rangée

   de volumes oubliés sur une étagère ,

   je suis tombé sur « Le portrait de Dorian Gray »

   d’Oscar Wilde….le seul roman qu’il ait écrit…

   j’avais le vague souvenir de l’avoir lu

   à mon adolescence….

   je me suis mis à feuilleter les premières page

   et je ne l’ai plus lâché jusqu’à la dernière ligne…

   passionnant de bout en bout…une relecture magique…..

   un texte truffé de fulgurances oubliées….

   j’en ai même notée quelques unes pour palier

   à une éventuelle déficience de ma mémoire :

   « Définir , c’est limiter… »

   « La fatalité veut que l’on prenne toujours

     les bonnes résolutions trop tard… »

   « C’est l’incertitude qui nous charme ,.

     tout devient merveilleux dans la brume… »

   « Il n’y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences ,

     le vrai mystère du monde est le visible , et non l’invisible… »

   « Nous vivons une époque où chacun connaît le prix des choses mais en ignore la valeur… »