• Klimt.....

     

    Qui peut dire où commence …

    et où finit l’indifférence dans le domaine des arts….

    une petite musique qui s’insinue…

    un parfum qui vous enveloppe..

    qu’on n’oublie plus…..qui vous poursuit….

    une persistance rétinienne qui vous gagne et le cœur et l’esprit….

    un enchantement au vrai sens du terme…qui vous prend tout entier et vous retient….

    vous garde …longtemps…. très longtemps….

    finit par enrichir votre imaginaire et vos émotions pour toujours….

    ………………………………………..

    Klimt fait partie de ces rencontres privilégiées…en ce qui me concerne..

      

     

    Gustav Klimt…(14 juillet 1862 - 6 février 1918)

     

    Gustav Klimt naît dans la Vienne de la fin du XIXe siècle : tout comme Freud, sa réaction à la société rigoureuse et suffocante de l’époque va bouleverser les codes. Il entame sa carrière dans la lignée de la peinture « pompier » alors à la mode, comme décorateur de bâtiments publics prestigieux. Peu à peu Klimt s’éloigne de l’académisme et affirme un style personnel : la décoration du grand escalier du Kunsthistorisches Museum de Vienne (1890) est déjà peuplée des femmes fatales qui hanteront son œuvre et qu’il aimera peindre (Portrait d’Adèle Bloch-Bauer, 1907) ou dessiner, parfois nues et dans les attitudes les plus suggestives. La peinture de Klimt marque le symbolisme de la Sécession viennoise, fondée en 1897 : le rejet des conventions, le recours à des allégories complexes, le goût pour les thèmes mêlant sexe et mort, la précision du dessin et la profusion décorative caractérisent la fascinante Frise Beethoven (1902). Cette nouvelle vision provoque un scandale en 1900 lors de la présentation d’un décor pour l’Université de Vienne : les corps morbides de femmes lascives choquent le public autrichien, pour le moins frileux. Les panneaux seront retirés, puis brûlés en 1945... L’utilisation de l’or, à partir de 1901, ajoute encore à sa luxuriance de sa peinture : la décoration de la villa Stoclet, à Bruxelles, en 1904-1909, en représente l’accomplissement. L’artiste peint également plusieurs paysages, privilégiant le format carré, qui tend à absorber littéralement le spectateur. Klimt, qui osa montrer sans fard les chairs nues, eut une grande influence sur l’art torturé d’Egon Schiele. Le personnage à la réputation sulfureuse fascine toujours : un film de Raoul Ruiz lui fut récemment consacré, avec dans le rôle titre John Malkovitch.



      

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 21 Août 2011 à 22:53

    'aime donc je partage 

    2
    Bottle Profil de Bottle
    Lundi 22 Août 2011 à 11:34

    1 - plus agréable de partager ce qu'on aime plutôt que ce qu'on n'aime pas....

    3
    Lundi 29 Août 2011 à 18:05

    J'ai beaucoup aimé ces tableaux que tu nous présente , c'est un Artiste que j'apprécie et je me faisais la réflexion  " il y a une éducation à la peinture " à faire pour les non - initiés  ( dont je suis d'ailleurs ) Certains tableaux difficiles peuvent se révéler parmi les plus importants dont on garde, comme tu le dis , un souvenir prégnant - aborder sans aucun a priori de préférence - 

    4
    Bottle Profil de Bottle
    Lundi 29 Août 2011 à 19:59

    Sans aucun à priori...oui....regarder...et se laisser séduire ou pas.....
    tout est question de convenance personnelle....il en va de même pour la musique ou
    tout autre art d'expression....

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