Après la tempête….

on se réveille groggy….sonné ..

au bord du chaos…

on se perd dans des lambeaux d’idées

dispersées au quatre vents…

Après la tempête….

on s’accroche à une déchirure…

une promesse de lumière

dans un ciel désespéré…

on entend le silence…

Après la tempête…

on ramasse notre vie..

éparpillée en mille morceaux…

autant de cœurs à recoller

en un semblant de forme…

Après la tempête….

on se demande si l’en-vie est toujours là..

si l’envie va revenir…..

si le jour qui s’annonce

sera vraiment un autre jour…

Après la tempête…

on sait que sans y croire

on va continuer d’avancer….

sans décider du but….

parce qu’on est debout …................ parce que ça va de soi ….

10 février 2009 ...

L’espace dans ses mains…
appréhender l’univers et le garder en soi…
dans un coin de mémoire…du cœur…
dans l’ombre d’une nostalgie…
au soleil d’un futur enrichi….

Eternels retours en remords d’absences…
échouages temporaires à la merci d’une prochaine marée…

peut-être celle d’équinoxe .....
qui viendra prendre au refuge pour emmener très loin….

vers un ailleurs de moins en moins secret…

à la découverte d’un mystérieux autre part
qui n’existe plus que dans l’imaginaire..

Son...Mendelssohn/Vengerov

..sans se retourner ,
voguer vers l'inconnu , là-bas au loin , derrière ....
au-delà de la nuit le ciel est plus vaste , l'air plus limpide , l'eau plus claire ...
promesse d'une aube nouvelle , radieuse …
ne pas regarder en arrière...
se dire  le quai  désert …
personne pour me voir disparaître dans l'horizon hostile... 
noyant un passé trop présent dans les remous d'un sillage purificateur......
personne pour savoir l' angoisse et la peur des tempêtes à venir......

 ...une île ,
un espoir au milieu de rien ,
comme un havre de bonheur inespéré venu de nulle part ,
invisible aux vigies de voiliers égarés
et pourtant bien présente tout au coeur de nos rêves ....
comme un mirage liquide généré par l'azur qui s'éloigne à mesure qu'on l'approche.....

Non dit…

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Taire pour ne pas trahir….
garder secret ce qui brûle la langue…
en deçà la barrière d’émail…..
tenir et retenir en silence oppressant…
l’amorce d’un désir…..

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Taire pour ne pas dire..

Indécente supplique prisonnière des cils…

derrière paupières closes en rideau de pudeur….
muette envie qu’elle n’ose pas écrire…

que tu ne saurais lire….

�

The Sound of Silence...Simon& Garfunkel