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Revenir aux origines...
aux fondamentaux…à l’essentiel…
le soleil…la mer…bases de la vie…tout le reste n’est que littérature…
délires et dérives oiseuses et dangereuses...
je règle mes croyances sur celles
de mes lointains ancêtres…
une religion à ma mesure…
qui ne m’impose rien…qui ne m’interdit rien…
qui se contente d’exister…
réelle…présente… visible…palpable…
débarrassée de l’inutile et du fantasme…..
J’adore et me prosterne devant le soleil et la mer…
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Une si jolie petite plage où l'on venait en famille ,,,,
limitée d'un côté par la station météo ,,,
de l'autre par la petite jetée , qui servait de plongeoir ,,,
la carriole du marchand de frites ,,,
servies dans une feuille de la Presse de la Manche
roulée en cornet qui nous brûlait et tachait les doigts en même temps,,,
un délice d'une qualité rare ,,,,
que maman répétait à la maison pour notre plus grand bonheur ,,,
le marchant de glaces ambulant ,,, ses coupoles de verres qu'il soulevait
pour y prélever de sa machine à boules
la pistache , la vanille ou le chocolat qui nous maculait le coin des lèvres ,,,
le pique nique sur le sable ,,, la serviette sur le sable ,,,
les œufs durs et les grains de silice qui craquent sous la dent ,,,
la limonade tiède,,,, la caravane du tour de France ,,, sa couleur ,,,
sa musique tonitruante ,,, son podium ,,, son radio crochet ,,,
sa pluie de cadeaux ,,,,
le défilé du 14 juillet ,,,,
le bateau-pompe qui sortait de l'arsenal pour l'occasion,,,
dirigé par mon père ,,, toutes ses lances braquées vers le ciel
comme une fontaine magique ,,,
la ville traversée en rang derrière le prof de gym
les jours de plein air au lycée pour profite de l'espace et de l'air du large ,,
c'était il y a longtemps ,,,c'était hier ,,,
c'était tout çà la Plage Napoléon ,,,,
avant qu'elle ne devienne verte ,,,,
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Tenté de ne rien dire...
par peur de très mal dire...
Crainte de ne pas trouver les mots...comme bien des fois ….
sous la détresse masquée d'humour de l'un de ses billets...
Tous mes liens là à droite ont de l'importance...
ils ne sont pas là par hasard....
pour chacun j'ai une affection particulière..
parce qu'ils me touchent d'une manière ou d'une autre...
ils ne sont pas nombreux …..
parce que je n'ai ni le coeur ni l'esprit ni le temps suffisants
pour en accueillir d'avantage...
Certains disparaissent un jour ,
sans un mot ...sans un signe...
un manque ...une absence inexpliquée...
que l'on aimerait temporaire ou de circonstance...
Et puis vient le départ définitif...
Le premier auquel je suis confronté...après tant d'années...
qui s'ajoute probablement à d'autres..pas vus ou ignorés...
La toute fin d'une amitié réelle...
qui me peine d'une douleur qui n'a rien de virtuelle....
Au revoir Madame Nymphéa de la mare..................
Malheureux de ne jamais vous avoir fait savoir combien je vous appréciais..
2 commentaires -
Elle est là……
quelque part…
dans le souffle du vent….dans un fragment d’écume…
dans le grain de sable qui me pique l’œil….
dans la vague qui vient mourir…
toujours autre…toujours la même…pour l’éternité…..
elle est là….
dans la lumière qui s’éteint…
au coin irisé d’un nuage brûlant…
comme une présence légère qui aurait déserté mes bras
pour m’alourdir le coeur
….elle est là…
quelque part
dans la larme sur ma joue…
adieu Mabel…
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Merveilleuses vacances de l’été 54…
les premières hors du cocon familial….
Je viens d’avoir onze ans….
Cette année là , le tour de France passe à Buc ,
une commune voisine , nous y allons tous…
nous nous postons au sommet de la côte afin de voir passer les coureurs lentement
et en plein effort..
La caravane publicitaire dans un grand tintamarre nous jette des casquettes ,
des biscuits , des berlingots de shampoing , un monceau de cochonneries
sur lesquelles nous nous précipitons comme des malades….
il fait une chaleur torride , je suis aux anges….
une voiture haut-parleur passe en trombe…
elle annonce l’arrivée imminente des coureurs…on se presse , on se bouscule ,
on se pousse , on se penche en avant…je suis au premier rang ,
j’entends la clameur qui enfle…de plus en plus forte , de plus en plus folle……….
» BOBET !!!..C’EST BOBET !!!!!...VAS Y LOUISON !!!!!...
et je le vois , il est en tête , il grimpe en danseuse , il passe devant moi ,
trempé , sale , le visage grimaçant , noir et luisant de poussière et sueur mêlés….
je suis tout près , je pourrais le toucher….
quand je raconterai ça à mon retour , personne ne me croira ,
je me pince , je suis bien éveillé….
il est passé…d’autres lui succèdent qui ne m’intéressent pas….
je ne les connais pas…le seul , la plus grand ,
c’est Louison Bobet.
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