Killing Me Softly with His Song est une chanson de 1971 composée par Charles Fox et Norman Gimbel. Elle fut inspirée par un poème de Lori Lieberman, Killing Me Softly with His Blues, qu'elle écrivit après avoir vu Don McLean interpréter Empty Chairs en direct.

La chanson fut numéro un dans le Billboard Hot 100 pour quatre semaines et valut à son auteur trois Grammys. Elle a été reprise par de nombreux auteurs, dont Herb Alpert, Engelbert Humperdinck, Frank Sinatra, Roberta Flack, Tori Amos, Alison Moyet, Eva Cassidy, Perry Como, The Jackson 5, Mina, Anne Murray, Luther Vandross, The Fugees, Toni Braxton, Alicia Keys, Jaco Pastorius, Marcus Miller, The Plain White T's, The Youngblood Brass Band, Shirley Bassey, John Holt, Tony Rebel & Garnett Silk, et Usha Uthup.

Il y a des souvenirs

qui ne nous appartiennent pas.....

on les partage avec d’autres….beaucoup d’autres…

mais on les a si profondément ancrés en soi que c’est tout comme….

il en va ainsi des chansons….ces bornes , comme autant de repères dans le temps…

attachées à des moments d’émotions…

petits bonheurs…petits malheurs..grandes joies…immenses détresses…

indélébiles malgré les années….ces phares….il ne faudrait pas y toucher…..

hier soir j’ai vu…et surtout entendu …massacrer l’un d’eux par une gamine de seize ans

devant l’œil humide et béat d’admiration d’un « jury » complaisant

pour les besoins mercantiles d’un radio crochet télévisé….

il avait déjà été bien malmené il y a quelques années ,

entre autres par un groupe ( les Fugees pour ne pas les nommer )….

hier soir il a été achevé…..vous me direz c’est rien…c’est sans importance….

mais moi……CA ME FOUT LES BOULES……

aujourd’hui j’ai eu envie de me repasser la version originale…

et me retrouver au début des années 70….dans la candide fraîcheur de mes trente ans….

A l’heure où une certaine mode médiatique
s’ingénie à nous infliger une kyrielle de castrats et autres éphèbes efféminés à la voix haut perchée , suraiguë , insupportable , je prend de plus en plus de plaisir à réécouter des personnages comme on en trouve plus , à l’organe grave et viril aux tonalités patinées par la vie , l’alcool , les cigarettes et autres interdits encore moins recommandables…aux accents écorchés , rocailleux , pleins d’aspérités qui vous lavent les oreilles de toutes les niaiseries ambiantes auxquelles on ne peut échapper qu’en fermant tous les boutons qui nous relient au quotidien radiophonique ou télévisuel…..….

merci Monsieur TOM WAITS……

(dans la même série , je vous conseille des gens comme JJ CALE , JOECOCKER , JOHNNY CASH , CRIS REA …et bien d’autres…c’est encore relativement possible de se préserver de le dévirilisation programmée tout azimut….un petit bémol quand même….mes précieux vinyles me restituent une grande variété de titres enregistrés avec une très grande qualité , j’ai beaucoup de peine à retrouver l’une et l’autre sur YouTube ou Daily motion pour vous faire partager l’intégralité de mon privilège..)

…………DOWNTOWN TRAIN…

Dedicated to Wink…….

Quand on me parle des WHO….
ce n’est pas précisément aux balades que je pense en premier ,
mais plutôt à des titres du genre « My Generation »…
c’est néanmoins vrai que « Behind Blue Eyes » est très agréable…
même s’ils ont beaucoup de mal à garder leur calme jusqu’au bout…

Les WHO….
je me souviens être allé les voir en concert
au début des années 70 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles….

Je ne sais pas si certains d’entre vous connaissent l’endroit ,
ce sont d’immenses hangars métalliques recouverts de tôles…
le concert avait lieu dans l’un d’entre eux….pas de places assises…
imaginez des dizaines de milliers de fans en délire…
dans un brouillard nauséabond de marijuana....
agglutinés autour d’une scène toute aussi en ferraille que le reste
sur laquelle au milieu d’éclairs de lumières psychédélique
et dans un tonnerre de décibels
décuplés par l’énorme caisse de résonance de cette boîte d’acier géante…,
Roger Daltrey et Pete Townsend se démènent comme deux extra-terrestres ,
l’un faisant tournoyer son micro au ras des crânes en mouvement
de plus en plus loin , suivi par un ballet de projecteurs…
l’autre faisant des bonds démentiel et des acrobaties ahurissantes
sans lâcher sa guitare et sans cesser de jouer d’un bout à l’autre du décor …..

…Je n’ai pas tenu jusqu’à la fin…j’ai cru que ma tête allait exploser…je suis rentré à pied par la rue Vaugirard….arrivé à Pasteur deux kilomètres plus loin on entendait encore le vacarme…je suis resté à moitié sourd avec des sifflements constants dans les oreilles pendant au moins 15 jours…

Aimer ou pas une chanson….

il arrive que la question ne se pose pas…
indépendamment de l’auteur ou l’interprète ,
une musique , des mots entendus sans vraiment s’en rendre compte
peuvent marquer votre inconscient
et s’y graver durablement parfois pour toujours…

J’étais très jeune quand j’ai entendu « Syracuse » pour la première fois….
c’était avant la Télé…
quand le poste de radio allumé en permanence
diffusait ses programmes en continu du matin au soir…
j’entendais sans écouter…
des chansons que je reprenais à mi-voix
s’imprimaient dans une mémoire quasi vierge totalement à mon insu…
je finissais par savoir par cœur de très longs textes
sans avoir fait le moindre effort pour les apprendre..

Je me souviens avoir arpenté les rue de la belle cité Sicilienne
il y a quelques années en chantonnant la mélodie de Salvador et Dimey
sans en omettre un seul mot….
c’est bien après que j’ai pu mettre des noms
sur un air qui me hante depuis toujours..

Moment de grâce intense hier soir à la télé ....